I miss you...I need you

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Cela fait quelques jours déjà que je n'ai rien ecris sur mon blog. Bien-entendu, ce n'est que deux jours, et qu'est ce que c'est? Deux journées et deux nuits à ne penser qu'à Marion..Un week-end où ma tête n'a tourné que pour elle, et rien d'autres. En cours, ça reste different. Je prend de plus en plus concience que l'avenir que me reserve les études est cruciale, importante. Je ne dois pas louper mes cours, ni même rester perdu. Aujourd'hui, j'ai essayé de m'interresser à toutes les matières, mêmes celles dont j'avoue n'avoir aucune capacités d'améliorer quoi que ce soit : Les maths par exemple, et l'espagnol. J'ai vraiment tenté de m'accrocher. Et pourtant, Dieu seul sait à quel point je hais (entres-autres) ces matières. Si je veux réussir, c'est pour elle (et pour moi aussi). Marion m'apporte bon nombres de points positifs. Je m'explique clairement : depuis que je la connais, j'ai changé. En mieux. Je ne suis plus le même. Bien-entendu, je suis plus nerveux, et legerement mélancolique depuis qu'elle est rentrée chez elle, mais cela n'est rien comparé aux autres "grands" changements, que ce soit physiquement ou moralement. Grâce à elle, j'ai vaincu une certaine (énorme!) part de timidité. Grace à elle, je me sens mieux. Plus liberé. Grâce à elle, j'ai un sens à ma vie, des objectifs à atteindre. On pourrait même dire qu'elle est apparue comme un ange qui me tendait la main peut-etre à un moment où je coulais petit à petit. Maintenant, c'est décidé, je relève la tête, et j'essaie de ne pas me faire abattre ! Ni par le découragement, ni par les difficultés des cours, ni par les autres soucis extérieurs.
Une journée banale aujourd'hui. Peut-etre en mieux. J'avoue aussi que je n'arrive pas à m'éloigner de mes pensées, de celle qui me découragent un peu en me disant : "Tu la vois dans 6 semaines. Enfin bon, nous savons que tu n'auras pas l'argent pour aller la voir, alors tu ne la reverras plus jamais!!!"
Je n'ose plus trop y penser, mais ce soir, ça a quand même pu m'atteindre. Quelques larmes ont coulé malheureusement, , s'écoulant sur les formes de mon visage, je voulais être auprès d'elle. C'est à ce moment précis où je ressens un besoin immense de l'avoir près de moi. A cet instant, l'album de Placebo tourne en boucle. Pourquoi celui-ci ? Je ne sais pas, mais c'est grâce à lui que des flashbacks reviennent en ma mémoire, des flashs de nos moments passés ensemble. J'avoue ressentir une profondre tristesse en l'écoutant. Ferais-je mieux de l'éteindre finalement ?...

23 heures 28, je ne suis toujours pas couché. Je pense au lendemain, et au lendemain du lendemain en désirant des journées éclairs. Vivement Noel ! Vivement que je la prenne dans mes bras ! Vivement que je l'embrasse, que je sente son odeur et ses doigts entremelés aux miens, et sa pointrine contre mon torse.
Ce matin, j'ai parlé à une très bonne amie, qui vit exactement la même chose que moi avec son copain. Celle-ci endure la même souffrance que nous, mais en pire. Peut-etre ne reverra t-elle pas son petit amour avant fin Janvier 2007. Je suis triste pour elle, et désolé. Finalement, je me fais passer pour le "grand malheureux du monde" mais il y a bien plus pénible. Nous avons peut-etre de la chance tout compte fait. Cette amie, je la considère un peu comme ma grande soeur, et son petit-ami comme mon grande frère. Vous comprenez ? Ca fait mal, elle le dit aussi. L'amour a très longues distance (encore plus allongée est la leur) est très très pénible. Avant de partir en cours donc, je lui ai exprimé ma compassion, tout en lui signalant, sensibilisé, qu'elle pouvait très bien m'en parler si elle le désirait. Je pense que dans ces moments-là, c'est bien de se faire aider un petit peu. Bien-entendu, ce n'est pas dramatique, mais triste quand-même, et très dur.

Demain, j'ai un devoir commun de Français. J'ai revisé pendant deux heures à peine. Je m'y suis forcé, et j'espère sincèrement que ce sera suffisament pour me faire gagner une note au dessus de la moyenne. En Français, je suis plutôt bon, mais on verra bien une fois devant la feuille dans quel état je serais. C'est pour çela que je vais aller me coucher dès maintenant, en ne perdant pas une minute. Demain matin, je me lève de bonne heure afin de profiter de quelques instants de révisons matinales -_-' Je hais ça...
Je n'ai rien d'autres à dire si ce n'est que j'attend jour pour jour le rendez-vous de Noel qui approche avec bien de la lenteur. Je ne reparlerais peut-etre pas à Marion avant Mercredi...Elle bosse...je crois que je vais suivre son chemin, histoire de ne pas paraitre comme "bon-à-rien" face à ses parents, et face aux miens surtout. "Montre-leur que tu bosses, sinon, c'est foutu !!"
Mercredi : Devoir commun d'histoire...Celui de maths ne va pas tarder à montrer le bout de son nez...Je le hais de toutes mes forces celui-ci!!

C'est en ecrivant ces dernières phrases que je vais me coucher. Eteindre l'ordi, le lecteur CD-DVD, soulever la couette et m'y fourrant dedans avant de m'endormir profondément avec un affreux vide au coeur...

Je t'aime Marion ! Tu me manques...J'ai besoin de toi

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