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Every Me and Every You
7 février 2007

Lovers at the seaside

Un couple amoureux était allongés sur une plage. Endroit isolé, le ciel laissait scintiller les poussières d'étincelles sur le fond noir des tenebres. Ces deux personnes libres, amoureux et dévoués, reliés par la volonté de s'aimer quelques soit les difficultés, se trouvaient échoués sur la côte d'une île égarée, isolée de toutes terres habitables à des milliers de kilomètres à la ronde. Comment ce couple avait-t-il pu atterir sur ce minuscule petit bout de terre ? Ils n'étaient : ni blessés, ni mourrant, ne ressentant rien d'autre que l'amour qui animait leur coeur. Des êtres humains, des amants. Ni la faim, ni la soif ne les avait saisis, pas même ce soir-là alors qu'il n'avait pas manger. Ils se trouvait près d'un mini feu de camp, dont la flamme était perturbée par le froid, le vent, et le bois humide.
Les amoureux étaient paisible entre une fine couette de laine et le sable refroidis, heureux d'etre ensemble, qu'importe si les lieux n'étaient pas confortable et coquet.

« Ca fait combien de temps que nous sommes ici? Combien de jours exactement et combien de nuits sommes-nous là, sur cette île ?
- Je ne sais pas... vingt nuits, vingt cinq, trente...je ne sais plus...
- Tant que ça ?
- Oui, et chaques soirs c'est pareil, j'en ai assez, j'en ai assez de cette situation.
- Je sais, moi aussi
- C'est drôle, je me souviens de la première fois où l'on s'est vu. Je bossais dans un café, et toi tu étais venu en boire un justement. Comme chaques soirs, je t'apportais ta tasse, et repartait sans rien dire. Tu étais mal vêtu, et moi je te regardais d'un mauvaise oeil. Je n'avais aucune idée de qui tu étais. Et un soir, tu te souviens, j'étais en voiture, et toi tu faisais du stop, comme chaques soirs, chaques nuits une nouvelle personne, bien que je t'ai déjà vue dormir seul, sur le gravier d'une route près de la departementale. Et ce soir là, je t'ai prise en voiture, tu n'avais aucun endroit où aller. Tu étais sans domicile, ai-je appris. J'ai cherché des refuges qui pourrait t'heberger pour la nuit. Aucun de disponible pour cette nuit, malgré la tempete de neige qui s'éfondrait dehors. Alors je t'ai logée, nourrie durant un certains temps, je pensais que tu t'en irais d'ici quelques jours.
Tu m'as fais part de tes problemes, j'ai essayé de les resoudre avec toi. Nous avons vécu un petit moment ensemble...Puis un jour, tu t'en es allé, et j'ai eu le coeur brisé. La nuit, je ne pouvais dormir, j'avais besoin de toi, de ta presence, de ta voix pour me parler, j'étais triste et seule.
- Je n'ai pas cessé de penser à toi une seconde. Ce jour-là, je pensais que tu voulais à tout prix que je m'en aille, on s'était même faché le dernier soir.
- Et les jours suivant, j'ai appris pour ton accident. Un homme t'avait battu à mort alors que tu dormais sous un pont. Il y a maintenant six mois que tu es mort et je ne me suis toujours pas resolue à aimer un autre homme que toi.
- Tu sais Rachelle, où je suis, ta présence me manque mais les anges sont bons. Je ne veux pas que tu pleures, non, s'il te plait...Arrete. Je t'aime toujours, et n'aimerais une autre personne que toi. Tes bras me manquent, ton sourire, tes baisers, ta voix, tes doigts, ton corps..tu m'as fait vivre les cinq derniers mois les plus heureux de ma vie. J'ai tant appris avec toi, je me suis epanoui, j'ai aimé à nouveau alors que je pensais que ce n'était plus possible. Les anges sont bons, radieux, souriant et pleins de bontéq, mais j'aurais voulu rester sur terre pour rester avec le mien. Je t'aime Rachelle.
- Je t'aime aussi!...
- Tu sais, alors que cet homme me battait à mort pour une simple difference de couleur, je me suis demandé quand j'allais te revoir. J'ai tant voulu resserrer mon etreinte et sentir ton corps contre moi, mais seul le contact d'une violence meurtière et fasciste me heurtait de pleins fouet. Explosant mon nez, détruisant mes cotes, ma machoire, ma tête...Tu sais, lorsque l'on meurt, lorsqu'on l'on sent son âme s'evaporer et se détachait de son corps, on a qu'un seul regret : c'est de ne pas en avoir profiter un maximum...et la seule chose que l'on désire à ce moment-ci, c'est de revenir, et dire au revoir au personne que l'on aime, et même profiter des derniers instants de la vie...
......Je suis désolé.....
- Quoi ? Déjà ?
- Oui...

Rachelle serra fortement l'homme qu'elle aimait dans ses bras. Il parraissait si réel, elle pouvait même sentir son corps contre le sien. Réel ou pas ? Des larmes perlaient sur son visage, ses yeux gris-bleu s'éclaircissait. Tant pis, ils allaient bientot se quitter, sans meme savoir quand est-ce qu'il reviendrait de son paradis. Elle reprit la parole dans les bras de son homme, determinée à ne pas le lacher...

- Dire qu'au début je n'attendais qu'à ce que tu partes, et là, c'est moi qui ne veut pas te laisser partir. Je t'aime, je t'aime!!! Je ne peux plus vivre sans toi...
- Si, tu le peux. Et je veux que tu respires le plus longtemps possible l'oxygène de cette terre. On a toute une éternité à rattraper ces absences.
- Je t'aime Ian
- Je t'aime Rachelle
- Je veux que tu restes...
- C'est malheureusement impossible, je ne possede aucun controle sur tes rêves, et toi non plus.
- Alors essayons d'en avoir le control...
- On ne peut pas... Nous nous reverrons, je te le promet!
- ....
- Il nous restes combien de temps ?

Prononçant alors cette dernière phrases, Ian s'evapora et Rachelle se reveilla, allongée sur son lit, le coeur serré. Ses larmes coulaient, et coulaient encore, en chute sur ses joues gracieuses. Ian n'était plus là, mais seulement les draps froid d'un manque ne pouvant etre comblé. Peux- t-on vraiment vivre sans l'etre aimé ?

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