Walk and Walk

8 novembre 2006

What's new ?

Des nouvelles peut-etre ? hummm..j'vais bien à priori. Depuis Dimanche midi, mes yeux sont rouges, remplies de larmes, mais ça va mieux de jours en jours. Faut dire qu'après le depart de Marion, c'était comme la fin du monde pour moi. Tout s'était évaporé, comme dans un rêve. Bien-entendu, c'était dans celui-ci que j'avais voulu séjourner pour toujours. Enfin bon, je me dis que je la reverrais et qu'il faut garder courage ! oui...il le faut !

Remède.

Pour m'empecher de pleurer, y'a vraiment d'autres techniques que d'écouter les mêmes chansons qu'elle. Certaines musiques me font penser à ce qu'on a pu se dire, faire, tout...En fait, je passe en aperçu ses photos, où nous sommes ensemble. J'en avais fait un peu avant qu'elle parte. Et là, ce qui me remonte le moral, ce n'est pas vraiment de la voir (bien-sûr que si, mais pas que cela), ni même de la voir m'embrasser...nan, c'est bien plus! C'est la voir sourire, qui m'aide à m'endormir le soir. Je garde en tête ces rires et ses esquisses radieux, et j'essaie de m'endormir, avec que cela comme réconfort. Je lui téléphone. J'écoute sa voix, (que dis-je ? J'ADMIRE sa voix) et rêvasse souvent, tout en sachant que je ne me lasserait jamais de l'entendre parler. Ca me revivifie !
Puis, avant de retomber dans un profond sommeil, bien plus paisible qu'avant, je me couche à la place qu'elle empruntait. N'ai-je pas le temps de compter jusqu'à trois que je m'endors tranquillement, me laissant bercer par de fortes émotions, comme si elle se trouvait encore à mes cotés. Malheureusement, je n'y sens que les draps froids, un lit vide en quête de sa presence, et son odeur recherchée désespérement.

Daily life and complications.

La vie de tout les jours, comment se passe t-elle ? Ca va ! En cours, j'essaie tant bien que mal de m'interresser aux cours, même si ma tête a plutôt tendance à se passionner d'elle. Je n'y peux rien, et pourtant, je sais très bien que les études sont importantes! Si je loupe cette année, j'aurais quel avenir exactement ? Chomeur ? RMIste ? J'irais mendier pour vingts centimes d'euros en Normandie ? Puis...j'imagine déjà quand j'irais rencontrer les parents de Marion plus tard :

"- Humm...vous faites quoi dans la vie ?
- euuuh, ché pas euuuh...laveur de vitre ?" o_Ô "Mais pas n'importe où hein, seulement devant les feux-rouges !! ah non, j'suis stricte là-d'ssus ! u_u J'prend mon boulot au sérieux moua, ne vous inquietez pas !"

Je fais de l'humour, mais c'est vraiment pas drôle. Je dois réussir pour elle, et pour moi aussi.
Pour le moment, ça va mieux..Une prochaine rencontre est prevue, mais pas vraiment fixée. Certaines barrières arrivent au mauvais moments, ce qui ne nous facillite pas la tâche. Des complications, je dirais. Mais, ce sont tous donné rendez-vous pour se dire : "Allez hop, on va leur pourrir la vie, les barrières ! Un rassemblement ! Monsieur Besogneux, allez à coté de Monsieur Distance et tout les autres, on va leur faire un super bô mur nous !"
Enfin bref, de nombreuses complications qui nous empechent de nous réunir. Ne la reverrais-je pas avant Noel ? Impossible ! Je ne peux pas !! J'ai même demander à travailler pour pouvoir me payer mes billets de train. Direction : La Normandie !

Un aller sans retour...ça serait bien, non ?

Pour l'instant, je marche et marche. J'avance les yeux voilés, en me demandant où vais-je bien atterir. Je ne fais que respirer en attendant que les jours passent. Bon, bien-entendu, je ne me laisse pas aller ! Je discute avec des amis, je vais en cours, je mange correctement (même si l'appetit n'est pas vraiment là), je prends soin de moi, etc...etc..Mais sans elle, je n'appelle pas ça vivre. Survivre peut-etre ?

" Jalousie nostalgique"

Dimanche après-midi, j'ai pris le métro jusqu'à chez moi après que le train soit partis au Nord. Je n'oublierai jamais cet épisode de ma vie. Déjà, je pleurais, sans avoir tenu ma promesse de rester fort. Je ne pouvais pas m'en empecher. Normal bien-entendu. Pas très courageux ? Personne ne se souciait de moi. Me noyant dans mes propres larmes, c'était tout juste si j'avais la force de respirer. J'avais mal. Déjà froid. Coeur serré. Yeux brouillés. A l'arret du Capitole, à quelques station de métro de celle où je descendais, un couple marié prirent place devant moi. Ne pouvant pas m'empecher de les regarder, les admirer et les envier, je ne pû m'empecher de voiler legerement mes yeux larmoyants. J'étais heureux pour eux, mais terriblement jaloux. Est-ce normal ? Je me disais : "Eux sont réunis, nous non. Eux s'embrassent, nous c'est fini. Eux sont heureux et souriant, nous on pleure." Tant mieux pour ces gens-là, je leur souhaite tout le bonheur du monde, sincèrement. Mais imaginez-vous le mal que ça a pu me faire...J'étais triste, mais les moments passé avec Marion se revelait à novueau sous formes de flashs.
Mon regard finit par se devier de ce couple pour le poser sur la carte de la ligne A du métro de Toulouse...Plus que quatre stations...Non, je ne peux plus tenir face à eux, je continue à pied...

Cold afternoon

En sortant de la station, je me met en marche, sans réellement jeter un coup d'oeil aux personnes devant moi. Retour robotique, programmé. J'étais bien trop mal dans ma peau. Mes pleurs fût sechée par le froid de cette après-midi. Le soleil était present, radieux quant à lui. Une transformation s'était faite, mes larmes se perlait sur mon visage durant le chemin. Plus rien ne comptait, non, plus rien. J'avançais sans relever la tête. J'aurais pû atterir n'importe où, me faire agresser, racketter, et recevoir les pires ennuies du monde, je pense que je m'en fichait pas mal. Mes mains étaient glacées, fourrées dans les poches. Le coeur vide, comme tout à l'heure. J'étais seul alors qu'à l'aller, j'étais auprès d'elle vers le chemin de la gare...Walk and Walk...Fleeting smile and broken heart ...